Le pardon de Dieu

Nous ne devons pas oublier les lois spirituelles de base, indispensables pour notre salut, pour notre marche avec notre DIEU, afin de lui être toujours agréable.
Dieu est un Dieu de pardon. Il nous le fait comprendre, en nous révélant son caractère.

Exode 30:6-7 :
“Tu placeras l’autel en face du voile qui est devant l’arche du témoignage, en face du propitiatoire qui est sur le témoignage, et où je me rencontrerai avec toi. Aaron y fera brûler du parfum odoriférant; il en fera brûler chaque matin, lorsqu’il préparera les lampes; »

Pendant 40 jours et 40 nuits, Moïse est dans la présence de Dieu et reçoit Ses instructions. Il est le seul, dans toute l’histoire des hommes, à avoir vécu une telle expérience. Dieu lui parle, et lui dévoile des faces de son caractère. Il se révèle comme un Dieu qui pardonne. Le verset, où il est question de punition jusqu’à la troisième et quatrième génération, ne s’applique plus aujourd’hui sous la nouvelle alliance. Jamais vous ne verrez dans le Nouveau Testament quelqu’un qui porte le péché d’un autre.

Psaumes 103:1-2 :
“De David. Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Eternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 

David a eu , lui aussi, la révélation du Dieu qui pardonne. Le pardon fait partie de la nature de Dieu. Il veut manifester son caractère chez les hommes et pour eux (l’amour, le pardon…). Le trait dominant en est le pardon. Ce qui va vous permettre de recevoir le salut, si vous n’êtes pas né de nouveau, et si vous l’êtes, d’expérimenter le pardon de Dieu chaque fois que vous pêchez.

Dieu ne nous appelle pas à nous attacher à une religion. Sa priorité, c’est notre communion avec Lui. A la croix, Il a rétabli la relation que le péché avait rompue, car le péché est un mur infranchissable entre Dieu et nous (Esaïe59:1). Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Il nous a conduits au salut, mais sans pardon, toute relation avec Lui est impossible; nous sommes exclus de son royaume, nous appartenons à celui de Satan.

Par Son pardon, Dieu donne accès à la nouvelle naissance. Soyez libre de faire cette expérience, vivez le pardon, car lorsqu’un être humain est pardonné, une transformation s’opère en lui; elle dépasse toute philosophie, toute auto conviction, et donne une paix extraordinaire.
Jésus, avant de s’offrir en sacrifice, partage la 1ère Sainte Cène, et celle-ci met l’accent sur le pardon divin accordé à l’homme. Jésus savait que, sans le pardon, rien n’était possible.

Mais qu’est-ce que pardonner ? C’est remettre une dette, libérer quelqu’un des obligations qui le rendent captif. Jésus utilise souvent des paraboles pour nous montrer que l’homme est un débiteur, qu’il a des dettes envers Dieu, non d’argent mais de péchés. Il lui est donc impossible de s’en acquitter lui-même.

JEAN 15 Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire .

Cela met en évidence ce qui se passe pour un pêcheur. Il a, dans la banque du ciel, un document écrit érigé contre lui. Quand il va à Jésus, il commence par demander pardon. Une fois le pardon de Dieu manifesté en lui, il peut tout de suite naître de nouveau, et Dieu déchire l’acte qui le condamnait. Il est pardonné ! Voilà le 1er aspect.

Le 2ème, c’est que Dieu nous libère une fois pour toutes. Il nous retire du royaume des ténèbres, nous amène à la lumière et nous accorde son Esprit qui habite en nous (effet du pardon). Comme il a prévu de nous donner une nouvelle nature, nous devons être capables de dire non au péché. Parfois pourtant, l’homme cède aux tentations et pèche, ce qui fait obstacle à sa relation avec Dieu.

Quel est le prix du pardon ? Le pardon ne laisse pas du tout entendre que Dieu ignore notre péché. Pour que nous soyons pardonnés, Il a donné ce qu’il avait de meilleur. Le pardon a été gratuit pour nous, mais quelqu’un en a payé le prix : Jésus. Parfois, des chrétiens charnels donnent une mauvaise image de l’évangile. Les païens disent alors : « regardez celui-là, il est chrétien et pire que nous ».

C’est triste ! Il faut mettre sa vie en ordre, avant de dire qu’on est chrétien. Paul avait des problèmes avec l’église de Corinthe. Quand on lit les pages où il en est question, on s’aperçoit qu’elle ressemblait à certaines églises d’aujourd’hui. On veut le salut, la victoire, etc. Par contre, on refuse de se sanctifier.

Il est facile de faire danser les gens, de faire en sorte qu’ils bénéficient de tous les bienfaits de Dieu concernant la foi, la prospérité, mais ils doivent savoir qu’il est important et nécessaire de se sanctifier. Nous devons marcher dans la victoire dont nous parle La Bible, confesser cette victoire et, Gloire à Dieu, des gens applaudissent!

Quel est le prix ?

Esaïe 53:5 :
“Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris .”

Le pardon a été gratuit pour nous, et il le reste, mais Dieu a dû payer un grand prix afin que personne ne périsse. Ne l’oubliez jamais, même après 50 ans de vie dans le Seigneur. Quand quelqu’un commence à mépriser cette réalité, et à la considérer de haut, il est en danger. Nous avons tout en Christ, mais à condition de tenir compte de Son sacrifice, en dehors duquel il n’y a rien.

Observons les mouvements de l’Esprit dans l’histoire de l’église. Sans la sainteté, ils ne sont pas allés loin. Il en est de même aujourd’hui. Si la relation avec Dieu n’a pas la priorité, ils s’éteignent aussi vite qu’ils sont venus, même si des gens sont touchés.

Il est bon d’enseigner sur la foi, l’adoration, l’homme en 3 dimensions,… mais vous devez mettre en priorité la relation avec Dieu et la connaissance de sa Parole, sinon vous êtes un confesseur vide. Confesser la Parole vous construit spirituellement, mais sans la sainteté c’est très dangereux, car c’est jouer avec ce qui est spirituel. Si vous méprisez la relation avec Dieu, vous pécherez et vous vous sentirez très mal, vous demandant : (« pourquoi ai-je accepté ce péché ? »)

1 Jean 1:9 :
“Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner , et pour nous purifier de toute iniquité.”

Est-ce parce que je connais ce verset, que je vais en abuser ? Non.

Quand vous connaissez bien la Parole de Dieu, vous pouvez jouer avec elle, mais, répétons-le, c’est très dangereux. C’est une vérité biblique. Si vous recevez un enseignement sur la foi, et que vous l’acceptiez, Dieu agit, car sa Parole le dit. Une relation s’établit avec Dieu, et la maintenir doit être une priorité, mais pour cela, il faut une sincère repentance.

Beaucoup acceptent le salut et mènent une vie déréglée, frappent des mains pendant la louange. C’est ne faire aucun cas de sa relation avec Dieu. On ne plaisante pas là-dessus. Pas de réveil dans une église où règne le désordre. Ne nous faisons pas d’illusion. Des convertis il yen aura, mais que réaliserons-nous en tant qu’église ? Nous avons une responsabilité.

Si Dieu ne nous utilise pas plus puissamment, c’est qu’il y a une raison. Les chrétiens doivent faire attention. Quand la Parole enseignée est mise en pratique, les bénédictions coulent de partout, de partout. Mais s’il y a compromis, le ciel se ferme. Nous ne pouvons pas prêcher la victoire, sans parler de sanctification, sinon nous aurons des problèmes. Nous ne pratiquons pas une religion. Celui qui pèche a accès au pardon, mais cela ne doit pas servir de prétexte à une négligence coupable.

Demeurez bénis et toujours connectés au Seigneur !